Département d'Architecture

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    Les fondamentaux de la conservation et de la valorisation du patrimoine architectural et urbain
    (Université Mouloud Mammeri Tizi Ouzou, 2022-12) Aoudia Benali, Lynda
    Le présent document traite principalement les fondamentaux de la conservation et de la valorisation du patrimoine, notamment l’architectural et l’urbain. A l’issue de ce cours, les étudiants seront dotés d’un ensemble de repères et d’exemples éclairants leur permettant de se préparer correctement pour la bonne conduite des projets sur le(s) Patrimoine(s) en les considérant tels des projets de société complexes et dynamiques nécessitant un savoir pluridisciplinaire. Ils auront la capacité à saisir les véritables sens des termes relevant du langage patrimonial sur le plan conceptuel, pratique et d’un point de vue législatif.vIls pourront se poser « les bonnes questions », celles qui seront en mesure de les orienter à l’établissement de choix raisonnés. Cependant, pour mener à bien les processus de leurs réponses et parvenir à proposer les solutions les plus adéquates, les plus contextualisées aux cas auxquels ils seront confrontés, ils doivent s’alimenter en continu de nouvelles recherches et expériences traitant des situations spécifiques inhérentes à des projets pilotes et tirer profits de leurs résultats. Aborder avec exhaustivité l’ensemble des problématiques liées à la question ne serait guère possible compte tenu de la diversité des réalités patrimoniales et de la variété des configurations, des temporalités et des spatialités induisant une multiplicité d’enjeux, d’actions et de procédures témoignant de l’extrême transversalité du sujet. Il conviendrait dès lors de poursuivre les lectures concernant certaines pistes de réflexions qui n’ont pas été abordé profondément dans le cadre de ce cours, à l’exemple de : la gestion du patrimoine au biais de la planification ; la documentation numérique et les inventaires raisonnés du patrimoine ; la muséologie au service de la valorisation du patrimoine ; le patrimoine face aux risques notamment sismiques ; et la patrimonialisation de la nature (la montagne, le désert, les zones humides, les parcs naturels et les réserves biosphères). Quant aux « principes d’élaboration d’un bon diagnostic, l’étude des pathologies ainsi les propositions de leurs traitements », ils relèvent de la deuxième matière de spécialité et dont l’intitulée est : « études préalables et diagnostic selon les pathologies du système constructif ». Enfin, il est à signaler que les travaux dirigés (TD), qui accompagnent ce cours, renforcent les acquisitions des étudiants sur le plan pratique et pragmatique car ils abordent un travail en contrôle continu sur un patrimoine quelconque, dans les thématiques enseignées ; à savoir : 1. Monographie critique d’un exemple de restauration/réhabilitation de patrimoine quelconque (architecture monumentale ou œuvre mineure, exemple Algérien ou Etranger). 2. Elaboration d’une proposition de classement d’un bien culturel immobilier ou d’un paysage culturel (de leur région). 3. Etudes comparatives de 2 à 3 exemples de: A. Revitalisation de centres historiques (démarche/stratégies/résultats). B. Reconversion du patrimoine (friche militaire /friche industrielle ou autre). 4. Lecture critique d’un instrument de protection du patrimoine (un PPSMVSS ou un PPMVSA).
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    Les oeuvres architecturales de Geourgette Cottin Euziol de 1968 à 1978
    (Université Mouloud Mammeri, 2017-12-13) Haddadi, Tmazgha
    En termes d’expression d’architectes et de manifestations d’œuvres architecturales sous toutes leurs formes de production et d’innovation, l’architecture moderne au XXème siècle a connu un essor important à travers le monde. L’Algérie n’est pas restée en marge de ce mouvement, plusieurs architectes ont marqué à jamais beaucoup de régions de cette contrée à l’instar de L. Miquel, P. Bourlier et J. F. Laloé, concepteurs du projet de l’aéro-habitat d’Alger durant la période coloniale. Après l’Indépendance du pays, des programmes de développement socioéconomiques ont vu le jour, dont Tizi-Ouzou qui a bénéficié d’un programme spécial de la Grande-Kabylie de 1968. A cet effet, tant d’architectes ont contribué, à travers différents projets, à la concrétisation de ce programme dont bien sur l’architecte Georgette Cottin Euziol. Parmi ses œuvres nous pouvons citer des équipements administratifs comme la nouvelle Mairie, des équipements éducatifs comme le Lycée le Polyvalent de Tizi-Ouzou, aussi dans le secteur du Tourisme l’architecte Cottin Euziol a réalisé l’Hôtel Le Belloua, et dans le domaine de l’Habitat tant de projets comme l’ensemble H.L.M de 120 logements. La caractéristique de ces différentes œuvres architecturales de cet architecte est marquée par un style Moderne, l’objectif du présent travail de recherche est de ressortir les formes de particularités modernes dans différentes œuvres architecturales de Georgette Cottin Euziol pendant la période 1968-1978 à Tizi-Ouzou. Mots clés : Moderne, expression, Tizi-Ouzou, Georgette Cottin Euziol, formes, particularités.
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    La revue chantiers nord-africains et l'architecture moderne entre 1929 et 1939
    (Université Mouloud Mammeri, 2017-09-26) Mammeri-Benane, Thinhinane
    La revue d’architecture, dans sa quête de l’exclusivité, propage l’actualité des théories, des doctrines et des styles architecturaux (détails techniques et esthétiques, vues,...). Véritable instrument de diffusion, de publicité et de compétitivité, elle favorisera la parution des architectes en vogue et des nouvelles idées idéologiques et esthétiques. Contribuant, par ricochet, à l’apparition puis à la dominance de nouvelles « scènes architecturales » (JANNIÈRE, 2002). C’est ainsi qu’on assistera, durant la période de l’entre-deux-guerres, à la prolifération des divers styles architecturaux du mouvement moderne (JANNIÈRE, 1999), largement documentés par les revues. Ces dernières deviennent de ce fait des instruments historiques primordiaux à la recherche en générale et à l’historiographie en particulier. Un second rôle leur sera attribué dés 1975, en devenant elle-même objet d’analyse scientifique JANNIÈRE, 2012, à l’instar des recherches d’Hélène Jannière (École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette/CNRS), d’Hélène Listât, de Marc Saboya, de Marie-Céline Masson, de Beatriz Colomina, de Sarah Jammes (Toulouse 2-Le Mirail), de Johan Popelard (Sorbonne-Paris 1), de Michel Leymarie (Université Lille 3),... C’est dans cette optique que sera inscrit mon travail de recherche en prenant la revue Chantiers nord-africains comme « médium » (CUILLIÈRE, 2010) d’analyse du patrimoine moderne d’Alger hérité de la période inscrite entre 1929 et 1939, soit la première période de parution de cette revue mensuelle1. L’attrait scientifique de cette recherche soulève de nombreuses interrogations notamment sur le rôle joué par cette publication et sa contribution à l’émergence d’une production architecturale inscrite dans les divers styles de l’architecture moderne, à l’instar de « l’architecture méditerranéenne » (AICHE et CHERBI, 2005) qui, aujourd’hui, fait ou pourrait faire objet de patrimonialisation. Ce qui renvoie, également, à poser des réflexions sur le motif du fondement de cette revue et sur les doctrines, styles et modèles qu’elle véhiculait. En s’inscrivant dans une nouvelle optique de la composante patrimoniale, l’objectif de cette investigation est de révéler l’interaction entre le cachet architecturale importé et le caractère expressif propre à l’architecture locale traditionnelle. Une ambition également portée par la volonté de déterminer le rapport entre les doctrines et idéologies politiques transmises par cette publication et les styles architecturaux foisonnés durant la période 1929-1939 sur la scène d’Alger ; tout en mettant en avant l’influence des architectes phares de la revue Chantiers nord-africains. Le dépouillement de cette dernière prendra part à l’élaboration d’un recueil portant sur l’inventaire et l’identification de ces architectes français d’Algérie en tant que producteurs d’un patrimoine architecturale méditerranéen2. Mots clés : Alger, revue, Chantiers nord-africains, Architecture moderne, patrimoine colonial, Inventaire, Identification. 1 Cette revue ne paraitra pas pendant la seconde guerre mondiale. Sa publication reprendra entre 1950 et 1962 (Pour ne plus réapparaitre après la libération nationale de l’Algérie) 2 Aiche Boussad, bourse Profession Culture, Projet à l’INHA, http://www.inha.fr/spip.php?article880
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    Le pisé, un patrimoine à préserver et une technique à promouvoir, cas de Maâtkas
    (Université Mouloud Mammeri, 2017-05-25) Alioua, Rachida
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    Valorisation de l'architecture villageoise en Kabylie pour un développement durable
    (2007-06-30) Toubal, Ramdane
    Ce travail de recherche à pour objet d’étude, la valorisation de l’espace bâti villageois en rapport avec son environnement économique, social et naturel. Les travaux de la terre ont longtemps constitué le noyau de la vie économique de la société rurale traditionnelle, de nos jours, seule l’oliveraie reste l’une des rares ressources agricoles de montagne en pleine exploitation. Au plan de l’aménagement de l’espace en montagne, les règles édictées par la communauté villageoise ont favorisé l’émergence d’une architecture spécifique à la région, en parfaite intégration et harmonie avec son environnement. Ces dernières décennies les changements radicaux ont favorisé l’émergence d’un nouveau type d’habitat différent du modèle traditionnel. L’équilibre social et environnemental en symbiose avec les richesses du cadre bâti villageois est en perdition, par de nouvelles interventions inadaptées à l’espace de montagne. L’essaimage des constructions à travers le territoire et les processus de transformation affectent l’architecture traditionnelle à trois niveaux, celui de l’espace en général, de l’organisation spatiale des villages et de la maison en particulier. Ces processus de transformation altèrent autant l’équilibre naturel déjà fragile que l’aspect typologique de l’ensemble. Transposer les éléments d’une architecture du passé pour répondre aux besoins de la société contemporaine n’est pas notre objectif et n’est sans doute pas durable. La connaissance des caractéristiques de l’architecture traditionnelle et la valorisation d’éléments de l’environnement naturel peuvent contribuer à une nouvelle forme d’approche du processus de conception architectural pour assurer un espace adapté au mode de vie de la société villageoise, promouvoir une architecture respectueuse de son environnement bâti et naturel et offrir un confort de qualité aux populations de Kabylie reste l’objectif principal de ce travail de recherche. Mots clés : Architecture traditionnelle, Kabylie, Montagne, Environnement, Village, Espace bâti, Valorisation.
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    Etude bioclimatique du logement socio-participatif de la vallée du M'zab : cas du ksar Tafilelt
    (2009-06-27) Chabi, Mohammed
    La crise du logement en Algérie s’est accrue jusqu’au début des années 2000, mais avec l’apparition de nouveaux programmes, mis en place par l’Etat en complément à la formule du logement social locatif, notamment, la location vente (AADL), le social participatif, le promotionnel et l’aide à l’auto construction, la tension s’est un peu abaissée. L’expérience de la vallée du M’Zab dans le programme du logement social participatif reste une référence. En effet dès 1996 des associations comme ‘’Amidoul” à Beni-Isguen, ont commencé à s’activer dans cette nouvelle tendance du logement social participatif, où des projets ont été lancés dans le souci de répondre aux besoins de la population locale, dans le domaine. Parmi ces projets, le Ksar de Tafilelt composé de 870 logements individuels étant très particulier, il a vu le jour en 1997 et achevé en 2006. Notre intérêt pour ce projet est fondé sur sa particularité en terme d’impacts sur divers plans : sociaux, écologiques, patrimoniaux, économiques et techniques. Pour être plus précis, le projet du ksar de Tafilelt s’inscrit parfaitement dans le cadre d’un développement durable, en s’inspirant de l’existant (ancien) pour bâtir le présent et garantir le futur. L’objectif de notre présent travail est de procéder à une étude (thermique) bioclimatique de cet habitat et d’élaborer des recommandations toujours liées au bioclimatisme dans le cas d’une nécessité. Mots-clés : M’Zab, Tafilelt, écologie, économie, développement durable, confort thermique, bioclimatisme.
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    Sauvegarde du patrimoine culturel dans le contexte du développement durable : cas de la ville de Bejaïa
    (2009-06-30) Benazzouz, Karima
    L’intérêt de la protection des richesses patrimoniales au niveau mondial est accompagné aujourd’hui par l’élaboration d’un ensemble de chartes, de conventions et de recommandations qui ont contribué à l’extension de la notion de patrimoine qui passe alors de l’objet ponctuel, le monument historique vers un ensemble plus complexe, qui englobe au delà de la notion de monuments et de sites exceptionnels, les ensembles historiques et la trame urbaine de la ville historique. A cette notion de patrimoine, élargie correspondent des approches intégrées et stratégiques pour sa sauvegarde et sa mise en valeur, qui prennent en considération tous les éléments qui témoignent de la culture et du savoir-faire, qui ont contribués par couches successives à façonner l’histoire de l’espace urbain. Cette extension typologique de la notion du patrimoine permet d’inscrire désormais, la sauvegarde du patrimoine dans le discours urbanistique, un discours qui nous lie aux modes et pratiques de la gestion du patrimoine et nous renvoie aux actions de réhabilitation, de restauration, d’amélioration du cadre de vie, d’aménagement intégré et d’articulation des différents acteurs. Aborder aujourd’hui le patrimoine à travers cette approche, revient à intégrer les préoccupations du développement durable : Préoccupations de sauvegarder la diversité, les caractères déjà acquis, l’amélioration du cadre de vie et la permanence des valeurs identitaires comme ressource à transmettre aux générations futures Dans ce contexte, l’objectif de cette recherche est de tenter de comprendre les orientations de ces stratégies de sauvegarde du patrimoine urbain dans le contexte du développement durable, et de trouver des réponses à des questionnements liés au contexte spécifique de l’Algérie à travers le cas d’étude de la ville de Bejaia. Mots clés : Patrimoine, développement durable, monuments historiques, ville, espace urbain, sauvegarde, Bejaia.
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    Evaluation post-occupation d'un projet bioclimatique : cas d'étude village solaire Bou-saâda
    (2010-09-29) Meziani, Siham
    Aujourd’hui le rejet excessif des gaz à effet de serre et l’utilisation immodérée des énergies fossiles, engendrent des problèmes environnementaux majeurs (réchauffement climatique, la pollution de l’environnement et l’épuisement des ressources naturelles). Pour cela l’architecture bioclimatique qui fait partie prenante du développement durable devient une nécessité. Cependant, l’Algérie est l’un des pays précurseurs de cette approche, notamment avec le projet du village solaire construit à Bou-saada. Ce projet intègre trois prototypes de maisons solaires dotés de systèmes bioclimatiques à savoir: la serre et le mur Trombe. Ces systèmes ont été conçus comme réponses architecturales aux exigences thermiques, mais ils peuvent être en conflit avec d’autres exigences de la vie quotidienne, tel que le manque d’intimité vu les grandes surfaces vitrées. Le but de cette étude est d’apprendre sur la perception et le vécu des usagers de ces maisons. Cette recherche est en effet basée sur une méthode qui est celle d’évaluation post-occupation. Deux niveaux d’enquête sous forme d’entretiens et questionnaire ont été effectués. L’une auprès des habitants des maisons solaires qui consiste à découvrir le degré de satisfaction et de confort des occupants ainsi leur comportement et leur degré d’adaptation à ces maisons. L’autre consiste à interroger les habitants du village voisin sur ce projet dans le but de comparer le mode de vie des deux types de maisons (maison solaire voisine et leur demeure) ainsi dans le but de savoir l’impact de ces maisons sur le village. La Méthode de mesure est aussi utilisée comme outil pour connaître les valeurs des paramètres ambiants, notamment les paramètres connus pour déterminer le niveau du confort thermique intérieur (température de l’air et l’humidité relative). Les principaux résultats nous ont permis de conclure que la plupart des occupants sont satisfaits. Concernant le confort thermique d’hiver, les occupants d’une manière générale sentent un bon confort thermique grâce à la serre et le mur Trombe. Tandis qu’en été, ils sont moins satisfaits en raison de la surchauffe provoquée. Par rapport au comportement et leur degré d’adaptation, la majorité d’entre eux ne peut pas s’y adapter du fait de l’incompatibilité de ces maisons à leur contexte socioculturel (grandes surfaces vitrées et manque d’intimité). Mots clés : Architecture bioclimatique, village solaire, maison solaire, serre, mur Trombe, évaluation post-occupation, mesure, enquête, satisfaction, confort thermique, comportement, mode de vie et adaptation.
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    La réhabilitation thermique de l'habitat contemporain en Algérie
    (2010-10-21) Merzeg, Abdelkader
    L’Algérie recèle d’un parc immobilier assez important, en effet, le dernier RGPH effectué par l’O.N.S faisant état d’un parc total de 5.024.977 logements dont 850.000 ont été réalisés avant 1945, entre logement social ou promotionnel, privé ou public, individuel ou collectif. La surcroissance démographique a fait qu’avec ce nombre et types d’habitats, la demande en logement ne cesse de croître de jour en jour. Pour répondre à ce problème l’état a lancé le programme d’un million de logements entre 2005 et 2009. Il est claire que les potentialités nationales en matières de moyens humains et même matériels ne sont pas prêtent à répondre qualitativement à ce problème, ce qui fait que la durabilité de l’habitat contemporain produit en Algérie est remise en cause. Tout ce qui est nouveau aujourd’hui ne le sera pas demain donc réfléchir le logement d’aujourd’hui c’est garantir et satisfaire celui de demain. Nous avons souvent tendance à parler de la qualité du bâti à travers les nouvelles constructions achevées ou bien en voie d’achèvement en oubliant les constructions existantes, quantitativement plus importante, cette partie devrait être prise en charge afin de réduire son impact sur l’environnement de par l’amélioration de son efficacité énergétique. Malheureusement les techniques constructives utilisées actuellement ne répondent pas aux critères de confort thermique et d’économie d’énergie, source de pollution et de réchauffement climatique. L’objectif de notre projet est de répondre au souci de confort thermique et d’économie d’énergies pour s’inscrire dans la tendance du développement durable. Le sujet de réhabilitation thermique sera lié au phénomène de déperditions thermiques à travers les surfaces exposées au milieu extérieur comme les parois verticales (éléments de façades) et horizontales (planchers, toitures et terrasse) ainsi que les principes de l’architecture bioclimatique. Mots clés : Habitat contemporain, réhabilitation thermique, développement durable, confort thermique, économie d’énergie.
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    Intégration du concept bioclimatique et utilisation rationnelle dans le bâtiment tertiaire en climat méditerranéen (cas de l'Algérie)
    (2010-11-30) Kesraoui, Nadia
    A l’échelle internationale, des efforts considérables ont été menés ces 20 dernières années pour sensibiliser le public aux problèmes de l’environnement et d’économies de l’énergie. Non seulement l’énergie est l’un des facteurs déterminants communs liés aux problèmes sociaux, environnementaux et économiques, mais elle peut aussi contribuer à leur solution. La préoccupation énergétique est, comme dans d’autres domaines, présente dans le bâtiment. «L’énergie la moins polluante est celle qu’on ne consomme pas»1. Derrière cette évidence se trouve une des clés du développement durable dans le domaine du bâtiment : les économies d’énergie. Le bâtiment tertiaire qui a été longtemps négligé par rapport au bâtiment résidentiel, offre des possibilités importantes. A l’heure actuelle, ce secteur n’est soumis à aucune exigence réglementaire sur le plan thermique ou énergétique alors que le confort y est généralement insuffisant aussi bien pendant la saison froide que chaude. Les usagers se trouvent devant le dilemme suivant : se résigner à l’inconfort ou assurer leur confort au prix des dépenses énergétiques importantes. C’est ainsi qu’une mesure telle que la rationalisation de l’énergie dans le bâtiment tertiaire suppose un effort considérable dans le domaine de la maîtrise de l’énergie. Le bilan énergétique d’un bâtiment est particulièrement sensible à deux facteurs : la qualité thermique de l’enveloppe et l’utilisation des apports solaires. Notre objectif consiste à chercher les moyens pour assurer un niveau de confort thermique acceptable avec une consommation énergétique réduite en étudiant l’influence de l’enveloppe du bâtiment sur sa demande énergétique. Nous nous intéressons plus particulièrement au contexte Algérien où l’énergie utilisée est presque totalement fossile et où la réglementation thermique ou énergétique n’est que timidement utilisée dans le secteur tertiaire. Une enquête sur le terrain et un questionnaire réalisé au cours de ce travail nous permettent de mettre en évidence les défauts du bâtiment tertiaire dans la ville de Tizi-Ouzou et les besoins des occupants. Ce travail propose une tentative d’approche bioclimatique ayant pour but d’améliorer la qualité du bâtiment tertiaire en climat méditerranéen en développant des modèles conceptuels nouveaux ou actualisés qui valorisent les ressources naturelles locales. A travers des mesures effectuées sur un bâtiment spécifique du type d’immeuble de bureaux réalisés à Tizi-Ouzou (siège de la wilaya), nous mettons en exergue le rôle que joue 1 citation Ademe, Agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie Résumé l’enveloppe du bâtiment dans le confort thermique des occupants ainsi que dans la consommation d’énergie pour le chauffage, la climatisation et l’éclairage. Les principaux résultats ont révélé une insatisfaction globale à l’égard de l’enveloppe chez la majorité des occupants, en outre la prise de températures internes et externes montre que l’enveloppe ne joue pas son rôle protecteur par rapport aux agents climatiques externes, et qu’il est par conséquent important d’y remédier en intégrant certains systèmes passifs tel que l’isolation ou les protections solaires, vu que le climat de Tizi-Ouzou (climat méditerranéen tempéré) le permet parfaitement. Mots clés : Bâtiment tertiaire, Concept Bioclimatique, Economie d’énergie, Développement durable, Confort thermique, Isolation thermique, Protection solaire, Climat, Climat méditerranéen.
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    Etude pour la sauvegarde et la mise en valeur de éléments patrimoniaux du paysage urbain de la vielle ville de Béjaïa
    (2010-11-30) Bouaifel, Kahina
    Le paysage urbain est un ensemble complexe d’espaces construits et vides, qui évoluent à travers le temps et qui sont souvent investis par des valeurs socioculturelles et symboliques acquérant ainsi une authenticité. Du fait que le paysage urbain renferme, en plus des valeurs patrimoniales architecturales, des valeurs socioculturelles et symboliques qui évoluent à travers les perceptions quotidiennes de ces espaces, alors l’analyse morphologique est nécessaire mais souvent insuffisante, à cet effet l’analyse perceptuelle s’impose. Cette dernière permet d’évaluer le paysage urbain dans ses dimensions morphologiques, esthétiques et symboliques, car ce qui apporte plus pour l’usager c’est l’image qu’il forge de son espace urbain donc il vit et pratique son espace en fonction de ses perceptions. C’est dans cette optique que cette étude s’inscrit, elle vient non seulement pour clarifier ces notions mais en même temps les renforcer. La vieille ville de Bejaia est chargée de valeurs patrimoniales, résultat de la succession et la stratification de différents établissements humains à travers le temps. Ces valeurs sont investies dans l’espace sous forme d’éléments architecturaux générant ainsi le paysage urbain d’aujourd’hui. Comment ces formes architecturales viennent s’insérer dans ce paysage naturel caractérisé par une morphologie particulière et la présence d’éléments naturels (la mer, la montagne, la végétation...), et comment aussi ces derniers ont modelé ce paysage urbain à travers le temps. A travers une analyse perceptuelle des différentes entités urbaines au sein de la vieille ville de Bejaia nous allons faire un essaie de recommandations qui vont régir l’intervention sur ces entités patrimoniales sans nuire à l’authenticité et l’image de ce paysage urbain. Mots clef : Paysage, paysage urbain, patrimoine architectural, sauvegarde, mise en valeur, identité culturelle, la perception urbaine, ensembles historiques, Bejaia.
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    Le patrimoine ferroviaire XIXème et XXème siècle en Algérie : identification et valorisation
    (2011-07-11) Safir, Mohan ou Said
    La révolution industrielle du XIXème siècle représente une phase cruciale de l'évolution de l'humanité et l'origine de l'ère moderne. Le chemin de fer, à la fois outil et produit phare de cette révolution, constitue avec ses différentes structures : réseaux, gares et ouvrages d'art, un témoignage qui illustre les progrès techniques accomplis et leurs répercutions territoriales et sociales. Il porte l'empreinte des processus des évolutions et des transformations diverses. Vétusté, insalubrité, abandon, ruine,...etc., telles sont les images qui s'offrent aujourd'hui aux regards portés sur le patrimoine ferroviaire historique en Algérie. Cette situation trahie souvent la réalité du chemin de fer algérien, autrefois structure reluisante d'avant-garde et reflet de la modernité, qui a façonné l'armature urbaine et fortement influencé la géographie économique et sociale. La conservation des traces fragiles de ce passé, certes révolu, représente un enjeu considérable pour le présent et l'avenir. Quoique ce patrimoine appartienne à une période douloureuse de notre histoire, il recèle des valeurs qui plaident son appropriation comme patrimoine partagé et nous interpelle à transcender son allégorie. Ce travail est une recherche sur le patrimoine ferroviaire des XIXème et ,OCème siècles en Algérie qui porte sur ses structures emblématiques : le réseau national, le réseau de la Kabylie, les gares et ouvrages d'art historiques de la ligne Alger-Tizi Ouzou. L'objectif étant sa connaissance scientifique, condition sine qua non de sa reconnaissance, gage de conservation qui se retrouve injustement hypothéquée par les travaux de modernisation ferroviaire en cours et à venir, qui n'intègrent pas une approche patrimoniale. Cette recherche, qui s'inscrit dans une perspective de patrimonialisation, consiste en une identification, étape élémentaire de définition d'un patrimoine, qui repose sur une méthodologie d'approche historique, technique et architecturale. Mots clés : Patrimoine, colonisation, ferroviaire, gare, ouvrages d'art, identification, évaluation, valorisation.
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    Les fermes coloniales : outils de développement local
    (2011-06-30) Igheroussene, Houria
    A la veille de l’indépendance l’Algérie a hérité d’un ensemble de fermes agricoles coloniales d’une valeur architecturale inestimable, qui participe à la richesse et à la diversité culturelle que recèlent nos compagnes. Néanmoins ces dernières sont mal connues et non reconnues par les instances publiques comme faisant partie de notre patrimoine. Une grande part d’entre elles a été récupérée par l’Etat et transformée en terres domaniales mal gérées, sous-exploitées et peu entretenues, où la plupart des bâtiments qui composent ces fermes ont perdu leurs vocations initiales. Le désintérêt que manifeste l’Etat envers cet héritage, qui se traduit par l’inexistence d’une politique de conservation et de valorisation qui vise à sa prise en charge, le rend vulnérable pour constituer ainsi une cible accessible aux dégradations, ce qui atteste l’état de ruine de plusieurs somptueux bâtiments de fermes. Le manque d’entretien, ajouté à la perte d’usage survenue après l’indépendance sont également des paramètres qui amplifient leurs altérations. Malgré la situation actuelle qui laisse entrevoir d`important risque de dégradation, on peut toutefois envisager et espérer un futur plus promoteur par la prise en considération de cet héritage, notamment à travers des opérations de réhabilitation qui peuvent s`avérer une alternative au développement local durable, qui permettent de dynamiser et revitaliser le milieu rural et de préserver les paysages, ce qu’illustrent les quelques exemples recensés à l’étranger et en Algérie. Une grande part de cette recherche portera essentiellement sur la réhabilitation de la ferme coloniale la Gironde, qui souffre d’altérations d’ordre structurel et esthétique, pour qu’elle puisse jouer un rôle prépondérant dans l’essor de la commune de Bordj Menaiel. Cette opération de réhabilitation sera basée sur l’établissement d’un diagnostic suivant la méthode réhabimed. La connaissance de la nature et l’origine des différents désordres nous permet de préconiser des solutions adéquates. Mots-clés : le patrimoine, la réhabilitation, le développement local, la ferme agricole coloniale, la valorisation.
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    Utilisation de l'énergie géothermique de surface pour la climatisation dans le bâtiment
    (2011-06-30) Zermout, Ratiba
    Le développement de la climatisation lié à l’amélioration des conditions de vie entraîne l’augmentation de la consommation énergétique avec tous ses effets néfastes sur l’environnement. Il est donc urgent de trouver des solutions alternatives à la climatisation conventionnelle à faibles impacts environnementaux, tirées en grande partie des principes de l’architecture bioclimatique qui vise particulièrement l’amélioration du confort et minimise le recours aux énergies non renouvelable, tout en restant cohérente avec la stratégie de développement durable. Dans ce cas, nous proposons le concept de rafraîchissement inertielle par le sol, appelé communément le geocooling ou puits provençal. Il s’agit d’une application géothermique de surface qui utilise de manière passive l’énergie présente dans le sol adjacent, dont l’Algérie se dispose d’un potentiel inépuisable en cette matière, que nous somme en mesure d’exploiter. Ce concept consiste à utiliser l’inertie thermique du sol pour rafraichir l’air extérieur par le biais d’un échangeur air /sol, composé de tubes enterrés reliés au système de ventilation contrôlée du bâtiment. Il est pensé comme partie intégrale du bâtiment et non pas comme un système à rajouter à celui-ci, et ce, avec une intégration soigneuse du concept énergétique qui doit donc impérativement inclure le bâtiment (inertie, protections solaires) et la gestion des gains internes. Cette technique constitue une solution alternative éprouvée qui contribue davantage à l’économie d’énergie et la préservation de l'environnement. Notre travail de recherche consiste à étudier le potentiel de rafraichissement par puits provençal développé dans un modèle numérique, implémenté dans un environnement modulaire. Les simulations réalisées, adaptées à une maison individuelle située dans un lotissement résidentiel au Sud Ouest de la ville de Tizi-Ouzou, ont permis d’étudier l’interaction ont permis entre cette installation et le bâtiment objet de cas d’étude. Mots clés : développement durable, architecture bioclimatique, la géothermie de surface, l’économie d’énergie, le confort thermique, la climatisation conventionnelle, le rafraichissement passif, l’inertie thermique, la ventilation, le geocooling, puits provençal, échangeur air/ sol, simulation numérique.
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    Pérformances thermiques du matériau terre pour un habitat durable des régions arides et semi-arides : cas de Timimoune
    (2012-06-14) Ahmed Ali-Ait Kadi, Salima
    Les nouveaux modèles architecturaux produits durant ces dernières décennies en Algérie, qu’on appelle « constructions moderne » sont négligeant des aspects climatiques, gros consommateurs d’énergie et très souvent inadaptées aux exigences des occupants, en termes de confort. Pour palier à ce problème d’inconfort, on a souvent recours à des dépenses supplémentaires de chauffage et de climatisation. La région du Sud-ouest Algérien, région semi-aride, est une fraction du territoire composé de quatre sous ensembles à savoir, les monts des Ksour, la Saoura, le Gourara et le Touat. Epaisseur historique, continuité géographique, singularité des paysages, originalité architecturale et urbanistique, homogénéité culturelle et grande richesse patrimoniale sont autant de traits communs à ces contrées. Le secteur du bâtiment en général et plus précisément l’architecture en terre peut devenir la force motrice dans le développement de ces régions, pauvres en emploi et riches en exode. Le nouvel intérêt pour cette architecture en terre crue a permis de redécouvrir une gamme de techniques bien plus raffinées et diversifiées que la rusticité du matériau ne l’aurait laissé supposer. Les connaissances et le savoir-faire des populations de ces régions constituent une ressource précieuse dans la gestion des environnements difficiles par contraste avec les technologies introduites dont beaucoup ont échoué sur le plan confort (thermique ou physiologique), stabilité et surtout durabilité. Toutes ces préoccupations additionnés à une architecture durable et écologique nous pousse à passer d’une production quantitative pure et simple à une préoccupation qualitative annonciatrice des mesures visant à purger le parc bâti de l’habitat insalubre et des matériaux à risque, tandis que s’éveille une curiosité pour les matériaux traditionnels qui ont fait leurs preuves en matière de respect environnemental et de confort de toute nature. Mots clés : Terre crue, confort, région semi-aride, bâtiment, architecture durable, écologique, aspect climatique, chauffage, climatisation, énergie
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    Devenir du patrimoine colonial dans le cadre d'un projet de réhabilitation urbaine : cas du qurtier Belouizded-Hamma, Alger
    (2012-03-29) Said Aissa, Kahina
    Le patrimoine national, notamment le colonial, se trouve exposé à de multiples controverses et révèle un constat mitigé. Il témoigne de sa richesse et de son ampleur. Cependant, il met en relief la complexité de sa prise en charge et les méthodes ainsi que les moyens conséquents qu'il faudrait mettre en œuvre en vu de sa préservation. La problématique du point de vue du patrimoine et du développement durable du quartier se présente de façon accrue, l'implication des principes de la durabilité dans un quartier, en tant que vecteur du développement, à travers les nouvelles méthodes d'évaluation constitue notre principale question, notamment quant il s'agit d'évaluer un quartier dont le cadre bâti appartient majoritairement à l’époque coloniale, à savoir le quartier du Hamma Hussein Dey. A cela s’ajoute le danger encouru aux habitants de ce quartier, pauvres en l’occurrence, du fait de la vétusté des immeubles qu’il abrite. Rappelons que ces immeubles sont également fortement menacés par le risque sismique pouvant frapper Alger, classée en zone rouge. Le quartier du Hamma a été sujet à des restructurations au détriment de l’existence d’un patrimoine bâti de l’époque colonial très riche sur le plan architectural qui révèle une dégradation sans précédent faute des actions destructrices, de la négligence et du manque d’entretien. Ainsi, notre objectif sera de voir comment impulser les principes de la durabilité dans la réflexion pour un processus du renouvellement du quartier du Hamma Hussein-Dey à travers la réhabilitation de son habitat, en particulier celui situé sur la rue Belouezdad. Qu'il s’agisse des exigences de développement durable ou de nouvelles méthodes d'évaluation, la transversalité et la démarche participative devraient servir d'axes majeurs à l'élaboration d'une politique urbaine et patrimoniale cohérente et globale. Mots clés: patrimoine colonial, développement durable, renouvellement du quartier, transversalité, démarche participative, Quartier durable, développement urbain, Patrimoine bâti.
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    Les nouveaux modèles de la muséologie active appliqués à la présentation des sites archéologiques : cas du site archéologique de Tipasa (Algérie)
    (2011-11-30) Izza-Guiri, Fatiha
    Le musée est une institution gardienne de notre mémoire collective ; par son triple rôle de collection, conservation et présentation des œuvres de l’homme qui témoignent de son évolution, assure la pérennité et la transmission du patrimoine. Malgré l’importance que revêt cette institution, elle n’a pas connu du succès. Au contraire, elle était rejetée par tous ses publics. Pour cela la muséologie a renouvelé ses attitudes et crée un courant d’une « nouvelle muséologie active » qui fait des évolutions spectaculaires dans le domaine de la présentation. Notre patrimoine architectural réduit en ruine dans des sites archéologiques est porteur de valeurs multiples, mais il est souvent mal apprécié par leurs visiteurs. Il est perçu comme des lieux vétustes abandonnés incapables d’évoquer leur essence. D’un autre côté, il est caractérisé par une grande vulnérabilité et l’accessibilité du public et sa présentation constitue un facteur de dégradation de taille. L’objectif de cette initiation à la recherche est d’exploiter les évolutions de la nouvelle muséologie, pour arriver à une bonne présentation des sites archéologiques qui sera à la fois soucieuse des attributs de la conservation pour assurer leur durabilité et prend en charge les exigences des publics dans toute leur diversité. L’appliquer sur le site archéologique de Tipasa, qui souffre aujourd’hui des difficultés de présentation et de conservation en l’absence d’outil réglementaire efficient. Mots clés : Patrimoine architectural, musée, muséologie active, site archéologique, présentation, mise en valeur, conservation, publics.
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    Les monuments funéraires, un patrimoine pluriel en péril
    (2012-06-14) Rassoul, Hocine
    Les monuments dédiés à la mémoire des morts occupent une partie importante dans la carte de nos monuments historiques nationale. Cette frange, ô combien riche en enseignement, est quasiment omise dans les opérations de sauvegarde menées jusqu’ à nos jours, hormis quelques uns, trop imposants par les valeurs historiques et esthétiques supranationales qu’ils véhiculent. Notre choix pour ce thème est motivé, non seulement, par l’état en péril de ces sites et l’absence de travaux de recherche, mais aussi par le souci de sensibiliser la tutelle et nos concitoyens à porter un intérêt spécifique à ce fragment fragile de notre mémoire/identité. Interroger, aujourd’hui, ces valeureux témoins, est plus qu’indispensable, et arpenter ce sentier de notre mémoire ne peut être facile sans une approche théorique autour des notions relevant de ce patrimoine, sa sauvegarde et sa mise en valeur. De ce fait, une approche empirique viendra, par la suite, consolider notre entreprise et ce, en procédant à l’identification des lieux dédiés aux morts qui, pour certain, accueillent jusqu’à présent des cérémonies cultuelles et des rites ancestraux. La sauvegarde/protection de ces lieux est un lien pérenne entre nos sociétés antérieures et celle d’aujourd’hui et un garant de la cohésion et de l’équité sociale. La mise en valeur de cette entité patrimoniale, encore méconnue, ne peut être qu’une ressource supplémentaires et non des moindres pour notre économie (économie touristique). L’identification (relevés, lecture spatiale et architecturale et symbolique) et la classification typologique de notre patrimoine funéraire en vu de sa mise en valeur sont les principaux objectifs de la présente recherche. Mots clés : Monuments historiques, funéraires, patrimoine, sauvegarde, protection, valeurs, identification, classification, typologie
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    Préservation du patrimoine colonial habitat du 19ème 20ème siècle : présentation d'un guide technique de réhabilitation
    (2010-05-30) Soukane, Samia
    Le patrimoine architectural du 19éme et 20éme siècle dit colonial, mal connu et non reconnu, occupe aujourd'hui une place importante dans le parc national du logement. Il est clair que sa mise à l'écart ne pourra que renforcer sa dégradation et par conséquent la perte des valeurs qu’il représente. Il est important de souligner que l'ensemble de ce parc immobilier, représentant un patrimoine d'une valeur inestimable, se trouve actuellement dans un état de dégradation alarmant nécessitant une intervention (réhabilitation, restauration...) urgente de la part des pouvoirs publics. Cet état vétuste de ce cadre bâti est essentiellement dû à l'action conjuguée de plusieurs facteurs parmi lesquels on peut citer l'action du milieu environnemental, les secousses sismiques, l'absence d'entretien, les contraintes sociales (densité d'occupation), l'inexistence d'instruments adaptés pour mener des opérations de réhabilitation et de conservation, entre autre un guide technique de réhabilitation. Les quelques travaux d'entretient, menés jusque là, se concentrent généralement sur des opérations de badigeonnages des façades dissimulant à cet effet les véritables pathologies que connaît ce patrimoine. L’objectif principal de notre travail de recherche consiste à présenter un guide technique de réhabilitation du parc bâti (habitat) de la période coloniale du 19ème 20ème. Intervenir sur un édifice patrimonial revient impérativement aux étapes du diagnostic et de l’intervention, la connaissance et la maitrise des différentes typologies est alors principalement nécessaire. Le repérage des différentes typologies et pathologies s’est effectué non seulement sur la base d’un travail documentaire, qui s’est basé sur la revue Chantier et différents guides de réhabilitation, mais essentiellement sur un travail de terrain, à travers les différents sites où des opérations de réhabilitation, de restauration ou de démolition ont été entreprises. La maitrise des typologies et pathologies s’avère primordiale pour la présentation de remèdes et de solutions de réhabilitation. Mots- clés : Habitat, patrimoine architectural, colonial, typologies structurelles, pathologies, diagnostic, réhabilitation, guide technique.
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    Elaboration d’un consensus de réhabilitation du patrimoine industriel pérennisant son authenticité dans le contexte algérien : cas des ateliers de maintenance S.N.T.F. El Hamma, Alger
    (2011-11-30) Bouaziz, Samia
    Notre thème de recherche introduit la notion de patrimoine industriel, qui, bien que largement diffusée et reconnue sur la scène internationale, demeure encore obsolète en Algérie. Ce patrimoine est défini comme faisant référence à tout ce qui est matériel (bâtiments, ma chines, outils...) ou immatériel (métiers, savoir-faire...) ayant trait à l’industrie. Chartes, conventions, accords et autres s’accordent à définir les multiples valeurs que véhicule ce patrimoine, le besoin de les conserver et de les transmettre pour assurer sa pérennité. Cette transmission se concrétise à travers diverses opérations, dont la réhabilitation. Cette dernière, souvent délicate, se doit de garder présentes les valeurs fondamentales qui marquent l’authenticité. Le maintient de cette dernière passe par un certain nombre de règles de conduite à observer lors des opérations d’intervention. Chose que nous essayerons de définir, à travers notre travail de recherche ayant pour cas d’étude les ateliers de maintenance de la S.N.T.F. d’El-Hamma (Alger), et de confronter aux réalités du contexte algérien (politique, économique... etc.). En effet, si la réhabilitation que nous souhaitons définir et initier au sein de ces ateliers s’avère être concluante, nous parviendrons donc à démontrer que la réhabilitation de ce patrimoine qui semble être voué à la destruction est chose plausible et possible. Face aux résultats probants, les autorités et les services compétents n’en seront que convaincus. Mots clés : Patrimoine industriel, réhabilitation, authenticité, consensus, contexte algérien, Ateliers S.N.T.F., El-Hamma.