Journal de Jean Amrouche : conception d’une oeuvre intime.

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La littérature algérienne d’expression française a tracé ses premiers jalons grâce à l’une des formes d’écritures intimes, à savoir, l’autobiographie. Toutefois, la pratique du journal intime dans ce champ est d’une rareté confirmée et cela eu égard aux deux journaux intimes écrits par deux écrivains algériens. Outre le journal de Mouloud Feraoun, celui de Jean Amrouche, oeuvre posthume, éditée par Tassadit Yacine a pour substance principale une autoanalyse très sensible et une remarquable volonté de sauvegarder la mémoire collective. Parue en 2009, cette oeuvre nous transporte dans un passé des plus sombres sur le plan politique, un passé commun aux deux pays qui représentaient Jean Amrouche, en l’occurrence, l’Algérie et la France. Le journal retrace amplement la vie d’un intellectuel engagé au service de son pays, mais aussi au service de la cause qui est la sienne. En lui, en effet, se contredisaient deux composantes, kabyle et française. Son journal témoigne de cette complexité à travers ses confessions, ses témoignages et les relations qu’il entretenait avec les écrivains les plus illustres de son temps. Le présent travail a pour objectif de cerner la complexité de ce texte, sa singularité eu égard à la forme et aux thèmes qu’il recèle, en l’appréhendant selon différentes perspectives de lecture. L’analyse menée ici s’appuie sur des approches théoriques et critiques empruntées au champ des études des littératures dites intimes ainsi qu’aux théories de la réception, ces dernières sont mobilisées afin de rendre compte de l’impact qu’a produit le Journal sur différents publics. Nous avons aussi approché le journal d’Amrouche du point de vue du réseau intratextuel qui le lie aux autres textes de l’auteur. (664.7Ko)
Date
2016-09
Auteur
MALOUM, Célia
Metadata
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URI
https://www.ummto.dz/dspace/handle/ummto/10526
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