Mokadem, d’un quartier marginal à un quartier attractif

Abstract

Depuis sa formation à nos jours, la ville de Tizi-Ouzou a connu un processus de formation discontinu. En effet, dès l’indépendance et en raison de la succession de plusieurs facteurs dont l’exode rural, la ville est devenue le théâtre de diverses mutations donnant lieu à l’étalement urbain et la formation des zones périphériques. La cité Mokadem, l'une des périphéries proches de la ville, représente une illustration parfaite de la problématique de l'étalement urbain et la perte de la qualité des espaces périphériques. Ce quartier abrite des cités de recasement pendant la période coloniale avant de connaitre depuis l'Independence la prolifération des bidonvilles, synonyme d'insécurité et d'exclusion sociale, et de l'image défigurée. La démolition récente de ces bidonvilles a laissé la place à la formation d'une friche urbaine qui se définie comme une opportunité pour un renouvellement urbain durable, conjuguant les enjeux de l’équité sociale et lutte contre la marginalisation. Un objectif que nous essayerons d'atteindre à travers un projet architectural structurant qui sera défini comme un bras levier à la fois pour la revalorisation et la requalification du quartier, par son animation et son ouverture sur la ville, en mettant en avant la notion de la mixité et la réinsertion sociale.

Mots clés : La ville de Ouzou – la cité Mokadem – l’étalement urbain- réinsertion sociale –requalification urbaine