« Approches épidémiologiques, données sociologiques et abords thérapeutiques de la Schizophrénie au service de psychiatrie du CHU NEDIR Mohammed de Tizi-Ouzou et à l’EHS de Oued Aissi»

Loading...
Thumbnail Image

Date

2021-07-10

Journal Title

Journal ISSN

Volume Title

Publisher

Université Mouloud MAAMRI FACULTE DE MEDECINE

Abstract

1198 patients schizophrènes ont été colligés dans notre étude réalisée du 01 Janvier 2015 au 31 Décembre 2016 au service de psychiatrie du CHU de Tizi-Ouzou et à l’EHS de psychiatrie FERNANE Hanafi d’Oued Aissi dont 407 (33,97%) au niveau du service de psychiatrie du CHU de Tizi-Ouzou et 791 (66,02%) à l’EHS d’Oued Aissi. Le profil des malades qui ressort au terme de cette étude est le suivant : ils sont surtout jeunes, âgés pour la plupart de moins de 45 ans (58,6%). Ils sont majoritairement de sexe masculin (69,9%), de statut matrimonial célibataire (59,10%), vivant avec leurs familles (97,2%), sans enfants (63,30%), Pris individuellement dans la fratrie, ceux occupant le deuxième rang sont les plus touchés (30,1%). Ils sont majoritairement sans profession (62,7%) avec une mauvaise adaptation professionnelle ou scolaire (56%) et les conditions socio-économiques sont moyenne (70,9%). La plupart d’entre eux vivent dans un milieu rural (73,1%) et reçoivent leurs ressources financières par les parents (51%). La sémantique clinique est dominée par le délire (62,9%). Plus de 30% ont des ATCDS toxique dont plus de 2% sont des poly toxicomanes au moins 2 (deux) produits. Plus d’un 1/3 des malades (36,7%) sont poly toxicomanes à au moins 2 (deux) produits. Les ATCDS judiciaires (3%) et les ATCDS de TS (5%) sont rares. Les antécédents familiaux de troubles psychiatriques sont retrouvés chez plus de la moitié (52%). La forme paranoïde est la forme la plus retrouvée (76,30 %) avec un mode de début souvent progressif (67%) et la persécution est la thématique délirante la plus répandue (83%).125 Le profil thérapeutique des patients est marqué par la prédominance de la bithérapie (73,4%) avec un recours fréquent aux neuroleptiques atypiques (59,3%), et souvent associés aux anxiolytiques (83,1%) et les antiparkinsoniens (55,1%)

Description

Keywords

Schizophrénie, Epidémiologie, Profil clinique, Abord thérapeutique

Citation