Aliments industriels en alimentation animale : caractérisation de ce secteur dans la région centre de l’Algérie (ONAB)

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Date

2020

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Université Mouloud Mammeri

Abstract

En Algérie l’industrie des aliments de bétail fonctionne sur la base des matières premières en majeur partie importés à cause de la faiblesse de la production locale (Luzerne, maïs, tourteaux,…) qui constituent l’essentiel de la structure des aliments. L’amélioration du niveau d’adéquation entre les besoins nutritionnels des animaux et les disponibilités fourragères locales passe impérativement par l’intensification de la production fourragère, la recherche de ressources fourragères alternatives (Sulla, luzerne, atriplex), protéagineux et la valorisation des sous-produits agricoles et agro-industriels (sons de blé, drêches de brasseries, déchets d’agrumes et tomates, pulpes de betteraves, grignons d’olives et rebuts de dattes). La nécessité de recenser ces sources alternatives fait l’objet de notre travail, afin qu’elles soient d’avantage utilisées et incorporées par les éleveurs à des taux optimum pour des rations alimentaires équilibrées chez différentes espèces d’élevages. Quelques résultats que nous avons trouvés concernant les taux d’incorporations et sources alternatives potentielles se présentent ainsi : • 30% de pois dans l’aliment des poules pondeuses, 37% pour la féverole. • 30% de fève dans l’alimentation de vaches laitières. • 40% de luzerne dans un aliment pour lapins en croissance, permet à ces derniers de fixer suffisamment de d'acides gras oméga 3 pour couvrir près de 25% des besoins de l'homme par la consommation de 100 g de viande de lapin. • L’association de drêche de brasserie à (27%) et du son de blé à (72%), sous forme de formule alimentaire simplifiée, minimise les couts de revient, a permis d’atteindre des performances de croissance convenables, car comparativement au grain entier de blé, le son renferme 20% de protéines en plus, 2 fois plus de matières grasses, 4 fois plus de minéraux et 3 à 5 fois plus de vitamines. • 20 et 30% d’incorporation de drêche de brasserie chez le lapin a permis de maintenir la vitesse de croissance (31g/j) et l’indice de consommation au même niveau que celui de l’aliment formulé à base du tourteau de soja. • Un essai réalisé sur l’engraissement des taurillons avec des rations à base de foin de vesce avoine avec des compléments contenant de la mélasse, résulte des gains de poids vif remarquables, 1,009 Kg/tête/jour pour la ration mélasse urée contre 0,885Kg/tête/jour pour la ration témoin. • La pulpe de betterave déshydratée est une source de fibres digestibles, la plus couramment incorporée dans l'alimentation du lapin. Le taux d'incorporation moyen de l'ordre de 12%. • Les teneurs en MG et en PB du lait de chèvres produit à partir d’une ration à laquelle on a incorporé du grignon d’olive sont significativement plus élevées à celles obtenues par le lot auquel se dernier n’a pas été incorporer (4,23 % vs 3,10% et 36,0vs34,6 g / kg MS). • Les rebuts de dattes peuvent être classés parmi les aliments concentrés énergétiques pouvant même se substituer aux céréales. Les sources alternatives permettent une autonomie alimentaire, d’autant plus que les résultats zootechniques des performances sont équivalents et parfois meilleurs que celles obtenues avec les produits d’importations, tant au point de vue nutritionnel qu’économique en allégeant les factures d’importations, Les matières premières locales méritent donc d'être étudiées plus précisément.

Description

98 p. : ill. ; 30 cm. (+ CD-Rom)

Keywords

Algérie, Alimentation animale, Matières premières, Sources alternatives, Rations alimentaires, Additifs alimentaires, Aliment industriel

Citation

Spécialité : Production et Nutrition Animale