GESTION DU FREIN LABIAL MAXILLAIRE

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Date

2021-09-30

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Publisher

Université Mouloud Mammeri FACULTE DE MEDECINE TIZI OUZOU

Abstract

Le frein labial maxillaire est un repli fibromusculaire de forme triangulaire recouvert d’une membrane muqueuse, qui relie la lèvre à la muqueuse alvéolaire, à la gencive et au périoste sous-jacent dont la principale fonction est de moduler le mouvement labial. Afin d'éviter tout risque de diagnostic erroné, les dentistes doivent bien connaître les différentes variations morphologiques du frein labial maxillaire. Pour cela différentes classifications ont été proposées, la classification de Placek étant la plus utilisée. Les freins papillaires et papillaires pénétrants sont considérés comme pathologiques et sont décelés à l'inspection en exerçant une traction qui va entraîner un blanchiment ou une mobilisation de la papille rétro-incisive. Un frein pathologique présente des répercussions qui peuvent se manifester dès la naissance, il peut altérer l’allaitement et contribuer au développement de caries chez l’enfant. Lorsqu'il est inséré près de la gencive marginale, il peut être associé à la persistance d’un diastème inter-incisif et contribuer à la récidive après fermeture orthodontique. Il peut provoquer une récession gingivale, en raison d'une interférence avec le contrôle de plaque ou en raison d’une traction musculaire. Il occasionne un aspect inesthétique lorsque le sourire est gingival et affecte l'ajustement ou la rétention d’une prothèse dentaire. De plus, qu'il soit anormal ou carrément absent, il est considéré comme étant un symptôme diagnostic de plusieurs syndromes. Lorsqu'un frein est associé à un diastème médian une controverse existe. D’une part, par rapport à l'âge d'intervention, puisque avec l'âge le frein tend à s'apicaliser tandis que le diastème tend à se fermer. D’autre part, par rapport au moment d’intervenir dans la chronologie du traitement orthodontique. La gestion d'un tel frein est assurée par une intervention chirurgicale. Cette dernière permet la fermeture du diastème, le maintient de la santé parodontale, la réhabilitation prothétique, le rétablissement de l'esthétique et l’amélioration de l’allaitement chez le nourrisson. Plusieurs techniques existent, la technique d’excision simple est la plus ancienne et la plus utilisée. Cependant, elle implique la suppression de la papille et laisse une cicatrice disgracieuse. Ce qui a suscité plusieurs modifications pour parer à cet inconvénient.

Description

Keywords

Frein labial maxillaire, Frein labial maxillaire : gestion, Excision simple

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