Etude de la biodiversité des micro-organisme symbiotiques chez le pin noir ( Pinus nigra subsp mauretanica) au Djurdjura
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Date
2017-07-16
Authors
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Publisher
Universite Mouloud Mammeri
Abstract
La stabilité et le fonctionnement des écosystèmes terrestres sont essentiellement dépendants de la composition des peuplements végétaux. La dynamique des végétaux est fortement liée au développement de la composante tellurique, notamment les micro-organismes symbiotiques. L’objectif principal de cette étude était de dresser un inventaire des mycorhizes naturelles du pin noir du Maghreb.
Les expérimentations ont porté sur trois axes principaux : i) l’inventaire des ectomycorhizes du pin noir à l’état naturel dans trois stations du Djurdjura ; ii) l’inventaire des mycorhizes de Pinus nigra dans deux pépinières et enfin, iii) le suivi de la mycorhization de jeunes plants après plantation dans une parcelle expérimentale dans le Djurdjura. Les résultats indiquent que :i) en milieu naturel, la mycorhization du pin noir est une réalité écologique. Une grande variété de types mycorhiziens a été observée ; soixante-quinze morphotypes ont été répertoriés sur trois stations, où se développe le pin noir ; ii) en pépinière, le pin noir peut se mycorhizer en utilisant un inoculum naturel provenant de son aire d’origine et des sites où il végète. Une grande richesse en morphotypes a été ainsi observée. Cette diversité augmente avec l’âge des plants. Un phénomène de succession et/ou d’addition des symbiotes fongiques a été observé ; et iii) la survie des plants après transplantation est en relation étroite avec l’infection mycorhizienne. Au moment de la plantation, les jeunes pins noirs présentaient un système mycorhizien fonctionnel avec un taux d’infection mycorhizienne supérieur à 80%. Plus de 50% des morphotypes introduits appartiennent au groupe morphologique fonctionnel C. Les ectomycorhizes de ce groupe présentent un mycélium extramatriciel développé, ce qui assurerait un contact important et rapide entre les racines courtes absorbantes et le sol et garantirait ainsi un démarrage rapide des plants, quelque soit les conditions du milieu. Ceci a permis d’éviter l’essentiel de la crise de transplantation. On constate aussi que les souches introduites ont régressé au profit des souches indigènes.Ce qui démontre un impact minimal de ces dernières sur la communauté locale.
Description
148f. : ill. ; 30cm. (+ CD- Rom)
Keywords
Ecosystème, Pin noir, Micro-organisme symbiotiques : étude :Djurdjura
Citation
Sciences Biologiques