Calcul d’une poutre isostatique soumise à la précontrainte extérieure

Abstract

Un bilan sur l’état des connaissances établies sur la simulation du comportement mécanique des structures précontrainte extérieurement permet de constater que le modèle BAEL, négligeant la résistance à la traction du béton, n’est pas assez représentatif du comportement des structures en béton armé. Les modèles de comportement de telles structures doivent donc se compliquer davantage mais l’utilisation de l’outil numérique permet de dépasser les difficultés relatives au calcul des efforts en fonction de la configuration déformée de la structure. En effet, sur les essais réalisés, le frottement des câbles sur les déviateurs rend le comportement mécanique, non seulement non linéaire, mais aussi non réversible. Les échantillons sont des poutres dont les sections sont en béton armé ferraillées de 4 façons différentes. Nous avons donc réalisé 4 simulations numériques, dont la non-linéarité possède deux origines, à savoir, a) Non-linéarité matérielle Cette non-linéarité est inhérente au comportement mécanique des constituants matériels de la structure : le béton et les aciers (passif et actifs). b) Non-linéarité géométrique Elle est causée par la nature du chargement de précontrainte qui dépend de la configuration déformée de la structure. Mais aussi de l’effet P-Delta dont nous n’avons pas tenu compte dans ce travail. Toutefois, le développement des procédures numérique est indispensable pour une meilleure simulation du comportement, que ce soit au niveau des déviateurs ou des poutres. L’étape ultime pour une meilleure modélisation du comportement des structures est le passage à des simulations numériques pour différents type de structures (poutres continues hyperstatiques avec plusieurs types de précontraintes) Il aussi important de porter une importance nécessaire sur le comportement post-élastique du béton en choisissant des modèles plus sophistiqués tels l’endommagement du béton ou le glissement des armatures passive…etc.