Le régime fiscal applicable aux entreprises inscrites dans le dispositif de l’Agence Nationale de Développement de l’Investissement (ANDI)

Abstract

Le développement d’investissement constitue un des facteur déterminant pour la croissance économique par les effets qu’il génère notamment sur l’accroissement de volume d’emploi, des capacités de production des biens et des services, d’acquisition et de transfert technologique dans divers secteurs et filières d’activités de l’économie nationale. Considérant l’importance de l’investissement, l’Etat cherche par plusieurs moyens à développer et à aider ce dernier. A ce titre, l’Etat offre des facilitations et a mis en place des mécanismes d’incitations. Parmi les incitations les plus notables, il y a eu la création de l’agence nationale de développement de l’investissement, qui est chargée comme son nom l’indique de promouvoir l’investissement en Algérie. Cette agence procède, essentiellement, par le biais d’incitations d’ordre fiscal dans le but d’inciter les opérateurs économiques à investir. ANDI contient des points positifs tels que l’octroi des avantages fiscaux et douaniers aux operateurs économiques, ainsi que la composition de son Guichet Unique Décentralisé qui accomplis les formalités constitutives des entreprises et permettre la mise en œuvre des projets d’investissement. Les carences de la politique de cette agence est l’exclusion de la personne physique dans ces avantages accordés alors que elle présente la premier forme d’entreprise en Algérie, ce qui pénalise l’économie nationale. Les incitations fiscales ne sont pas suffisantes à attirer les investisseurs. Le développement de l’investissement pour être durable devra mobiliser toutes les potentialités et tous les atouts dont un pays dispose.