Recherche d’Agglutinines Irrégulières chez Les femmes enceintes au niveau du laboratoire d’Hémobiologie ; CHU TIZI-OUZOU
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Date
2021-07-26
Journal Title
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Volume Title
Publisher
Université Mouloud MAAMRI FACULTE DE MEDECINE
Abstract
Dans le but d’estimer la fréquence des allo-anticorps anti-érythrocytaires chez les femmes
enceintes ainsi que les facteurs favorisant leurs apparitions, nous avons procédé à une étude
multicentrique transversale descriptive à visée analytique portée sur la recherche
d’agglutinines irrégulières chez les femmes enceintes.
La mise en évidence des allo-anticorps et l’identification de leur spécificité ont été faites par
les 2 techniques classiques en gel de recherche d’agglutinines irrégulières : Le test indirect à
l’antiglobuline (TIA) et le test à la papaïne, chez 230 femmes enceintes âgées de 20 à 48 ans,
suivis au niveau des cliniques de maternité « SEBIHI » et « NAIT KACI » de TIZI-OUZOU,
sur une période de 3 mois. En plus des tests biologiques effectués à notre niveau (RAI,
groupage ABO, phénotype Rh-Kell) notre étude a été menée à l’aide d’une fiche de
renseignement afin de recueillir les différentes données épidémiologiques, biologiques et
cliniques.
La RAI était positive chez 13 femmes (5,7 %), permettant d’identifier 15 anticorps ou
association d’anticorps. Plus de la moitié des anticorps retrouvés était de spécificité anti-Rh1
(53,8%), suivis par l’anti-E (7,7%) isolés ou associés à d’autres anticorps : anti-E+antiD+anti-K, anti-c +anti-E, anti-jka+anti-E, avec également 2 cas de difficultés d’interprétations
(15,4%)
La totalité des femmes enceintes ayant une RAI positive était multipare (76,9%), a leurs 3ème
trimestre de grossesse (84,7%), majoritairement de groupe sanguin B (46,2%), de rhésus-D
négatif (53,8%), de phénotype ccee(61,5%) et kell négatif (92,3%) avec des antécédents
transfusionnels(53,8%).
Nous n’avons pas trouvé de relation significative entre la présence d’avortement ainsi que le
nombre de grossesse, ceci pourrait s’expliquer par la taille de notre échantillon qui est
relativement faible, en revanche, il existe une relation significative entre le phénotype, le
rhésus-D, la présence de pathologies tell que la toxémie gravidique ainsi que les antécédents
transfusionnels et médicaux-chirurgicaux.
Il est ressorti de notre étude qu’il existe une fréquence non négligeable d’AIFM dont la plus
fréquente est l’AIFM anti-RH1 et cela en fonction du phénotype érythrocytaire de chaque
femme d’où l’importance d’établir des recommandations nationales de surveillance immunohématologique de la femme enceinte, détaillant le calendrier des recherches d’agglutinines
irrégulières pendant la grossesse selon le phénotype Rhésus de la femme, pour faciliter le
dépistage précoce des situations à risques
Description
Keywords
Femme enceinte, Grossesse, Agglutinine Irrégulière, Allo-immunisation fœto-maternelle, Allo-anticorp