Etude de la chimiorésastance aux antimoniés chez leishmania en Algerie : Validation des tests in vitro et développement de marqueurs moléculaires

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Date

2016-06-27

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Publisher

Universite Mouloud Mammeri

Abstract

Les leishmanioses sont un groupe de maladies à transmission vectorielle responsables de problèmes de santé publique dans de nombreuses régions endémiques dans le monde. L’arsenal thérapeutique étant relativement réduit, les antimoniés constituent le traitement de première intention dans la plupart des pays dont l’Algérie. De nombreux cas d’échec thérapeutique ont été décrits en Algérie faisant craindre une émergence de la résistance du parasite. Par conséquent, un besoin urgent d’informations sur l’état de la susceptibilité à l'antimoine des parasites et des souches de Leishmania en Algérie est obligatoire. Ces connaissances vont non seulement mettre la lumière sur l'apparition de la résistance à l’antimoine, mais aussi sur des facteurs sous-jacents de déclenchement de résistances naturelles dans les populations de Leishmania. Le but étant de permettre la mise en place d’un système de surveillance visant à diagnostiquer les souches résistantes à l'antimoine en Algérie. Cette étude comprend deux grandes parties. Une première relative à l’évolution épidémiologique de la résistance à l’antimoine pendant 30 ans (1984-2013) à travers l’étude de 106 souches de Leishmania major, L. infantum et L. killicki isolées en Algérie comparées à un groupe de 20 souches de L. infantum isolées en France. La deuxième partie s’intéresse à l’étude des différents aspects de la résistance de Leishmania à l’antimoine sur un modèle murin génétiquement homogène. A cet effet, nous avons pu explorer différents facteurs qui régissent la susceptibilité à l’antimoine in vitro et in vivo à la recherche de marqueurs et qui pourraient permettre une surveillance efficace de la résistance à l’antimoine en Algérie. De l’ensemble de nos résultats, ressort un fait important : la baisse de susceptibilité aux drogues. Cette apparition de résistance pourrait être un phénotype intrinsèque et/ou acquis. Nos résultats sur un large panel d’espèce nous ont permis d’établir et de valider un seuil IC50 à l’antimoine, déterminant un statut de susceptibilité des souches. Ce seuil pourrait être utilisé dans des études épidémiologiques à grandes échelle dans un pays endémique tel que l’Algérie. Les résultats de susceptibilité des promastigotes à l’antimoine, en fonction des espèces et des formes cliniques, ont montré une grande variabilité, avec cependant une clusterisation en fonction des espèces. L’étude de la sensibilité à l’antimoine chez la souris BALB/c, nous a permis de caractériser le phénotype de l’infection des souches de L. major sensibles et résistantes au SbV, in vitro et de présumer la virulence comme facteur sélectif de résistance ou de sensibilité au Glucantime. Cependant, les souches naturellement résistantes à l’antimoine ont exprimé un phénotype différent. L’étude de l’infection de L. killicki, a montré quant à elle un phénotype plus lent que L. major et qui nous a permis de mettre au point un modèle pharmacologique.

Description

129f. ; 30 cm. (+ CD -Rom)

Keywords

Epidémiologie : leishmania : algerie, Chimiorésistance : antimoniés

Citation

BIOCHIMIE