La revue chantiers nord-africains et l'architecture moderne entre 1929 et 1939

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Date

2017-09-26

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Publisher

Université Mouloud Mammeri

Abstract

La revue d’architecture, dans sa quête de l’exclusivité, propage l’actualité des théories, des doctrines et des styles architecturaux (détails techniques et esthétiques, vues,...). Véritable instrument de diffusion, de publicité et de compétitivité, elle favorisera la parution des architectes en vogue et des nouvelles idées idéologiques et esthétiques. Contribuant, par ricochet, à l’apparition puis à la dominance de nouvelles « scènes architecturales » (JANNIÈRE, 2002). C’est ainsi qu’on assistera, durant la période de l’entre-deux-guerres, à la prolifération des divers styles architecturaux du mouvement moderne (JANNIÈRE, 1999), largement documentés par les revues. Ces dernières deviennent de ce fait des instruments historiques primordiaux à la recherche en générale et à l’historiographie en particulier. Un second rôle leur sera attribué dés 1975, en devenant elle-même objet d’analyse scientifique JANNIÈRE, 2012, à l’instar des recherches d’Hélène Jannière (École nationale supérieure d’architecture de Paris-La Villette/CNRS), d’Hélène Listât, de Marc Saboya, de Marie-Céline Masson, de Beatriz Colomina, de Sarah Jammes (Toulouse 2-Le Mirail), de Johan Popelard (Sorbonne-Paris 1), de Michel Leymarie (Université Lille 3),... C’est dans cette optique que sera inscrit mon travail de recherche en prenant la revue Chantiers nord-africains comme « médium » (CUILLIÈRE, 2010) d’analyse du patrimoine moderne d’Alger hérité de la période inscrite entre 1929 et 1939, soit la première période de parution de cette revue mensuelle1. L’attrait scientifique de cette recherche soulève de nombreuses interrogations notamment sur le rôle joué par cette publication et sa contribution à l’émergence d’une production architecturale inscrite dans les divers styles de l’architecture moderne, à l’instar de « l’architecture méditerranéenne » (AICHE et CHERBI, 2005) qui, aujourd’hui, fait ou pourrait faire objet de patrimonialisation. Ce qui renvoie, également, à poser des réflexions sur le motif du fondement de cette revue et sur les doctrines, styles et modèles qu’elle véhiculait. En s’inscrivant dans une nouvelle optique de la composante patrimoniale, l’objectif de cette investigation est de révéler l’interaction entre le cachet architecturale importé et le caractère expressif propre à l’architecture locale traditionnelle. Une ambition également portée par la volonté de déterminer le rapport entre les doctrines et idéologies politiques transmises par cette publication et les styles architecturaux foisonnés durant la période 1929-1939 sur la scène d’Alger ; tout en mettant en avant l’influence des architectes phares de la revue Chantiers nord-africains. Le dépouillement de cette dernière prendra part à l’élaboration d’un recueil portant sur l’inventaire et l’identification de ces architectes français d’Algérie en tant que producteurs d’un patrimoine architecturale méditerranéen2. Mots clés : Alger, revue, Chantiers nord-africains, Architecture moderne, patrimoine colonial, Inventaire, Identification. 1 Cette revue ne paraitra pas pendant la seconde guerre mondiale. Sa publication reprendra entre 1950 et 1962 (Pour ne plus réapparaitre après la libération nationale de l’Algérie) 2 Aiche Boussad, bourse Profession Culture, Projet à l’INHA, http://www.inha.fr/spip.php?article880

Description

IV-283 p. : ill. ; 30 cm. (+ CD-Rom)

Keywords

Architecture moderne : 1929-1939, Patrimoine architectural : Alger

Citation

Architecture et développement durable