TAZRAWT TASELSI N UMAWAL N UXXMA N LEQBAYEL AQBUR

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2015

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Université Mouloud Mammeri de Tizi-Ouzou

Abstract

Notre thème d’analyse porte sur l’étude d’un champ lexical de la maison kabyle traditionnelle. C’est l’étude morphosémantique, c’est la structure, la forme et le sens des mots. Notre corpus comporte des noms simples, des noms composés, des noms dérivés et des noms empruntés. I-L’étude morphologique Dans cette partie nous séparons les noms en trois(3) catégories : 1-les noms simples 2-les synthémes 3-l’ emprunt I-1-les noms simples Le nom berbère est défini comme une association d’une racine lexicale et d’un shéme nominal ou verbal. Le nom est composé de trois modalités obligatoires : 1-Le genre (masculin/féminin) 1. Le nom masculin en berbére commence généralement par les voyelles initiales /a /, / u /et / i /. Exemple: addaynin 2. Le nom féminin est défini par le monéme discontinue / T…. T/ que nous ajoutons généralement au nom masculin. Exemple : abuqal →tabuqalt 2-Le nombre (singulier/ pluriel) Le pluriel se forme de trois procédés : 2-1-Le pluriel externe (par suffixation de : en, in, yen, in) .Ex : ticcict→ticcicin 2-2-Le pluriel interne (alternance vocalique pré-radical :a→i, post-radical :a→u, i→a). Exemple : aɣanim →iɣunam 2-3-pluriel mixte (par suffixation plus alternance vocalique).Ex : tamedwast→timedwasin 3-L’état (libre/annexion) L’état d’annexion des noms simples peut se former par la modification de la voyelle initiale ou par préfixation de /Y /ou /W/ avec maintient ou chute de la voyelle initiale. Exemple : aɣeyyaz → uɣeyyaz I-2-les synthémes Pour former un synthéme, on utilise deux procédures : 3. La dérivation (la dérivation de maniére et la dérivation d’orientation) Exemple : bu+yddu →buyddu 4. La composition (La composition par juxtaposition et La composition synaptique) Exemple : aɣrum n zzit I-3-l’emprunt Dans la langue berbére, concernant le lexique de la maison kabyle traditionnelle les noms empruntés viennent de : 5. De la langue arabe. Exemple : aɣerbal 6. De la grecque. Exemple : aḍebssi 7. Du latin. Ex : abarnus 8. Du francais. Exemple : tafunart II-l’analyse sémantique C’est l’analyse de sens des mots et les relations sémantique entre eux. II-1-le sens porté par la racine des mots C’est la relation qui se trouve entre les objets et leurs noms ; soit par apport à la forme de l’objet ou le mode de son utilisation. Exemple : Tumlilt : sa racine «ml» qui signifie «faire blanchir». II-2-les changements des unités lexicales Ces changements peuvent être liés à la métaphore et à la métonymie. II-2-1-la métaphore : c’est donner à un mot un autre sens en fonction d’une comparaison implicite. Exemple : Aɛric : sens 1→ C’est le povoire Sens 2→ C’est un objet dans le quelle en mette les oliviers. II-2-2-la métonymie : c’est désignier un objet par un autre objet. Exemple : Afeṛṛaḥ : sens1 →c’est ce qui fait la joie Sens 2 → c’est l’ustensil ou en cuit la galette II-3-les relations sémantiques Il ya deux types de relations entre les unités lexicales : II-3-1-relation de hiérarchie et d’inclusion a-Hyponymie et hyperonymie C’est une relation qui unit un mot spécifique (hyponyme) à un mot plus général (hyperonyme). Exemple : Tamtunt tamtunt / ufaṛṛaḥ Tamtunt / u kaṣrun b-Relation partie tout C’est la relation entre un couple de mots, l’un dénote la partie et l’autre dénote le tout. Exemple : Tigejdit n uxxam Tigejdit est une partie d’axxam Axxam désigne le tout II-3-2-relation d’équivalance et d’opposition a-La synonymie On appelle synonymie la relation entre deux signifiants différents qui ont un signifié. Exemple : Aɣeyyaz = amehraz b-l’homonymie : C’est la relation qui se trouve entre deux ou plusieurs mots qui ont un même signifiant, mais les signifiés différent. Exemple : Taqessult : petit plat en argil (Tizi Ɣenif), Une marmite (Ḥiẓer)

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106p.photogr.;30cm.(+cd)

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TISENTALIYIN N TMAZI£T