أثر سياسات الإنفاق العام على قطاع التعليم العالي في الجزائر (1967-2012)

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2014

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جامعة مولود معمري

Abstract

Le monde d’aujourd’hui assiste à une rude concurrence dans tous les domaines et spécialement dans le domaine économique, qui compte essentiellement sur les nouvelles technologies et les techniques évoluées qui accentuent et renforcent la concurrence entre les sociétés économiques au sein d’une économie mondialisée qui dépend grandement des connaissances générales accumulées, en effet l’investissement dans le capital Humain reste le facteur primordial qui fait la différence, c’est pour cela que les pays occidentaux s’acharnent à garantir une main d’oeuvre hautement qualifiée pour la gestion de leurs différents secteurs économiques. Cette mission a été assignée particulièrement aux établissements de l’enseignement supérieur et aux centres de recherches qui encadrent et forment cette main d’oeuvre. Conséquence faite, les établissements de l’enseignement supérieur sont devenus étroitement liés à leur univers économiques et fusionnent avec les priorités du développement économique, ainsi chez de nombreux Etats, il est devenu l’un des secteurs les plus stratégiques à qui l’on consacre d’énormes enveloppes budgétaires, et notamment en Algérie. Depuis l’indépendance l’Algérie tente de faire bondir son économie, ainsi elle a adopté plusieurs stratégies de développement, parti d’un système purement socialiste, l’Algérie aboutira à l’ouverture de son économie au début des années quatre-vingt-dix, puis avec les nouveaux programmes de développement qu’elle entamera au début des années deux mille leur consacrant d’énormes enveloppes financières. Le secteur de l’enseignement supérieur n’aura pas été négligé puisqu’il aura hérité du programme de subvention à la revivification économique de (2001-2004), ainsi que le programme d’aide au développement de (2005-2009), ce qui accentue sur 248 l’importance de notre étude qui part de l’hypothèse que l’enseignement supérieur est devenu la principale base de toute économie. Comme on ne peut aujourd’hui imaginer une économie pleinement développée et épanouit sans qu’il y ait des établissements universitaires et des centres de recherches qui la soutiendraient avec de nouvelles innovations technologiques et une main d’oeuvre hautement qualifiée. L’importance de notre étude s’affiche aussi dans le cadre de l’étendue de l’efficacité des établissements de l’enseignement supérieur, particulièrement en vue des sommes colossales consacrées par l’Etat a ce secteur. Ainsi notre étude revêt toute son importance à pouvoir évaluer et estimer le rendement de cet important secteur dans le développement de la nation ; pour cela nous avons mené une étude et une analyse sur les résultats des dépenses publiques dans le secteur de l’enseignement supérieur de 1967 à 2012 en trois chapitres ; dans le premier chapitre nous avons abordé tout ce qui rentre dans la théorie et la définition se rapportant à l’enseignement supérieur et aux dépenses publiques comme nous avons démontré auparavant l’étroite relation entre eux, sans oublier qu’aujourd’hui l’enseignement supérieur est devenu un but stratégique pour l’ensemble des pays quelque soit leur situation développés ou sous-développés ; ils mettent à disposition tous les moyens nécessaires pour révolutionner ce secteur en vue de l’optimiser pour atteindre un niveau de rendement hautement élevé. On s’est donc servi de trois exemples qu’on a abordés dans la dernière section du premier chapitre et qui sont respectivement le Japon, Singapour et la Malaisie qui ont opté pour l’enseignement en vue de réaliser un développement et une croissance multilatérale ce qui s’est avéré être une totale réussite. Dans le second chapitre on s’est longuement étalé sur les dépenses publiques dans le secteur de l’enseignement supérieur dans le cadre de l’économie dirigée que nous avons 249 illustré avec une petite analyse approfondie sur cette expérience de l’enseignement supérieur qui s’est révélée être infructueuse ; en effet les seuls résultats pouvant être qualifiée d’encourageant étaient par rapport à l’augmentation du nombre d’étudiants et la naissance de nouvelles universités avec une absence incontestable d’efficacité ce qui renforce et atteste de l’exactitude de notre première hypothèse. Mais aussi avec la chute des prix du pétrole à la fin des années quatre-vingt et au début des années quatre-vingt-dix qu’on a communément appelé la période de crise ; il s’est avéré que l’Algérie ne disposait pas d’une stratégie approprié pour relever l’économie nationale et que le secteur de l’enseignement supérieur est comme les autres secteurs qui bénéficient tous de leur part budgétaire issus des recettes du pétrole, une réalité sur laquelle on s’est arrêté. Dans le troisième chapitre de notre étude on essayera d’affirmer l’exactitude de notre deuxième hypothèse. C'est-à-dire que l’Algérie ne dispose pas réellement d’une structure et d’une stratégie approprié et étudié pour relever l’économie nationale et ça revient principalement à la nature de l’économie Algérienne qui dépend principalement des recettes liées à l’exploitation des champs pétroliers ; qui subviennent aux différentes dépenses qu’engage l’état sur l’ensemble des autres secteurs même si cela se répercute négativement sur le rendement de ces secteurs. Par rapport au troisième chapitre au cours du quel on a connu plusieurs nouvelles réformes visant à rectifier le déficit que connaissait ce secteur auparavant et qui survient après conseil de la commission de redressement du système éducatif, ces réformes coïncident avec la montée des prix du pétrole ainsi l’Algérie dispose de recettes nécessaires pour engager de nouvelles dépenses notamment avec la mise en place de nouveaux programme de développement dont le cout a dépassé les 370 milliards de Dollars ; ce qui donne un aperçu sur la volonté 250 des pouvoirs publics à vouloir redresser et développer le secteur de l’enseignement supérieur notamment en engageant de grosses dépenses suivies de la création de nouvelles structures et de nouvelles universités qui s’inspirent principalement de l’environnement économique du pays ; néanmoins les résultats que l’on recensé dans le deuxième chapitre après avoir étudié le rendement du système L.M.D, nous démontre que l’université reste toutefois isolée de son environnement et que les établissements en générale n’accorde pas entièrement leur confiance aux diplômés des universités Algériennes, et ont souvent recours à une main d’oeuvre étrangère sois disant plus expérimentée, un constat qui malheureusement s’applique aussi quelques fois aux entreprises publiques. Un constat qui confirme que l’université n’a évolué qu’en terme de nombre des étudiants puisque la qualité de l’enseignement dispensé reste au même niveau, ceci selon la troisième et quatrième hypothèses. Malgré les énormes dépenses engagées dans le secteur de l’enseignement supérieur au cours des dernières années n’empêche que l’efficacité reste absente une réalité qui fait que le secteur de l’enseignement supérieur est pareil aux autres secteurs il bénéficie lui aussi des redistributions des recettes des champs de pétrole ; mais qu’en sera-t-il lorsque l’Etat sera inapte à assurer les ressources nécessaires pour engager ces traditionnelles dépenses, comme cela s’est produit au cours de la crise des années quatre-vingt-dix : le secteur de l’enseignement supérieur deviendra complètement inapte faute d’autres éventuelles ressources financières.

Description

258p.:30 cm.(+CD)

Keywords

سياسات الإنفاق, التعليم العالي, الجزائر

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