Bioécologie de la mouche méditerranéenne des fruits, Ceratitis capitata Wied. 1824 (Diptera; Tephritidae) sur quelques variétés fruitières en Kabylie. Essai de lutte biologique au laboratoire.

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Date

2018-02-22

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Publisher

Universite Mouloud Mammeri

Abstract

La mouche méditerranéenne des fruits, C.capitataWiedemann, 1824 (Diptera;Tephritidae.) est l’un des plus importants ravageurs pouvant infester les vergers si sa prolifération n’est pas contrôlée. Parmi les mesures préventives recommandées dans la lutte contre ce ravageur, nous nous sommes intéressés à la recherche de variétés fruitières de notre région qui seraient résistantesà l’infestation. Cette dernière est estimée par le nombre de piqûres/fruit ainsi que le nombre de pupes/fruit. L’effet de la variété sur les paramètres biologiques de la cératite tels que la durée de pupaison, le taux d’émergence, le sex-ratio et la longévité est également évalué. D’autre part, nous avons étudié l’effet bioinsecticidedes extraits des lichens Ramalinafarinacea et Parmelia acetabulum, les huiles essentielle de Myrtuscommunis, Citrus limonum, C. sinensis et C. paradisi, les extraits aqueux de Rosmarinusofficinalis et deLavandulastoechaset ce en adoptant des tests par inhalation sur les adultes et les pupes et des tests par contact sur les larves du troisième stade. Nous avons aussi étudié l’effet entomopathogène du champignon Peniciliumroqueforti à l’égard des larves, des pupes et des adultes de la cératite. L’estimation de l’infestation en fonction du nombre de piqûres/fruit révèle que l’orange Thomson est la plus piquée avec 1,78 piqûres/fruit. L’estimation du nombre de pupes/fruit révèle que la pêche Redhaven est la plus infestée.Les variétés d’oranges Wachington et Moro ainsi que le citron Eureka n’ont pas permis l’évolution de la cératite.En outre, la durée de pupaison, le taux d’émergence, le sex-ratio et la longévité des adultes de la cératite varient de façon très hautement significative selon la variété. Lors du test par contact sur les larves,les deux extraits de L. stoechaset R.officnalis ont donné des taux de mortalité respectifs de 96,6 et 93,33% à la dose 40µl.Lors du test par inhalation sur les adultes, l’huile essentielle de C. limonum a donné les meilleurs résultats. Nous avons obtenu une mortalité totale des mouches à la dose 17µl en 24 heures d’exposition. L’extrait de R. farinacea s’est révélé plus efficace que l’extrait deP.acetabulum. Lors du testpar inhalation sur les pupes, l’huile essentielle de M. communisnous a permis d’obtenir le plus faible taux d’émergence de 13,3% à la dose 20µl. Il ressort des résultats obtenus que les huiles essentielles testées agissent à de faibles doses mais vu la difficulté des procédés d’extraction, il serait préférable d’utiliser les extraits aqueux qui sont facilement réalisables.Par ailleurs, la dose 4. 106 spores/ml de la suspension conidienne de P. roquefortiaugmente le taux de mortalité larvaire à 21% et ne permet aucune émergence des adultes de la cératite issues des larves traitées.

Description

197f. : ill. ; 30cm. (+ CD -Rom)

Keywords

Bioécologie : Mouche méditerranéenne, Bioinsecticide, Extrait végétal, Huile essentielle

Citation

Ecologie et Biodiversité Animale des Ecosystèmes continentaux