Suivi et évaluation de l’effet d’un inoculum mycorhizien naturel sur des plants de deux variétés de blé dur.

Abstract

Le blé dur est la céréale la plus cultivée en Algérie. L’une des principales contraintes environnementales rencontrée est la salinité, limitant sérieusement les rendements et dégradant les terres arables. Les champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA) forment des associations symbiotiques avec les racines de la plupart des plantes cultivées. Des études démontrent que l’association des plantes avec ces champignons décroit l’impact du stress salin. C’est dans cette optique que s’inscrit notre travail, qui consiste à évaluer l’effet d’un inoculum mycorhyzien naturel sur la croissance et le développement de deux variétés de blé dur (Boussalem et Simeto) sous des conditions de salinité (8g/l). Nos observations ont portées sur quatre traitements : temoin non mycorhizé ; temoin mychorizé ; salé non mycorhizé ; salé mycorhizé. Les différents paramètres étudiés montrent : l’impact de l’inoculum mycorhizien sur le démarrage des tous les plants, et la biomasse végétale uniquement au niveau de la variété Simeto. On note ainsi, un effet variétal vis à vis de l’interaction avec le champignon. La salinité du sol influence quant à elle le nombre de spores prélevés. Il serait dès lors intéressant de mener ce type d’expérience avec des souches isolées d’un sol à forte salinité.