Etude d'une maison écologique à énergie solaire (PV/T)

Abstract

Cette étude est une comparaison globale entre une maison non isolée et une maison écologique non isolée, qui vise à établir clairement les différences des coûts entre les diverses méthodes de construction, et dépense en énergie. L’étude permet également une analyse précise de ce que recouvrent les différents prix, pour permettre à tout un chacun de faire ses choix en toute connaissance de cause. La principale critique qui revient de manière récurrente contre la construction écologique concerne son coût : « j’aimerai construire une maison très efficace, mais je n’ai pas les moyens ». L’objectif de cette étude est de vérifier ce qu’il en est vraiment en détaillant précisément combien coûte la construction, et ce que cachent les prix. Nous avons ainsi réalisé un comparatif multicritère entre une maison conventionnelle « classique » et une maison à basse consommation d’énergie. Le coût global de l’isolation de notre maison est estimé à 600 000.00 DA des différents matériaux d’isolation. Et le coût de l’installation hybride (PV/T) autonome est de 1 232 800.00 D.A, ce qui nous fera économiser une facture annuelle de 160 501.00 D.A d’électricité, ce qui nous permettra de rentabiliser notre investissement après une période de 8 ans. Ainsi, on peut conclure que, grâce à de nombreuses techniques et à l’utilisation de certaines énergies renouvelables, la consommation énergétique dans l’habitat est réellement optimisée bien que cela comporte des inconvénients notamment le coût de certaines installations. L’exploitation d’un système d’isolation performant vise également à réduire les émissions en dioxyde de carbone et les factures des foyers. La maison écologique s’inscrit donc dans le cadre du développement durable et représente un atout majeur pour préserver notre planète de la pollution et de l’inéluctable avancée vers la surconsommation d’énergie. Cependant, nous pouvons nous demander si l’utilisation de ces énergies constitue un espoir pour les générations futures, même si les matériaux utilisés sont parfois eux-mêmes polluants.